Population
Superficie du pays
Couverture forestière
APERÇU
Bien que des lois favorables aient été adoptées ces dernières années pour protéger les droits des femmes à posséder, utiliser et gérer des terres au Kenya, des normes patriarcales profondément ancrées et une méconnaissance de ces droits font que les femmes sont encore souvent expulsées de leurs terres en cas de décès ou de départ de leur mari.
Le soutien à la sécurité foncière que les communautés locales reçoivent de la part des acteurs étatiques ne bénéficie pas de manière égale aux hommes et aux femmes. Les femmes sont également confrontées à des difficultés liées à la revendication de terres héritées, à l'omission illégale de titres de propriété, à la négation des droits d'occupation des veuves et à l'empiètement sur les terres des femmes. Pour toutes ces raisons, la mise en œuvre des lois foncières progressistes du Kenya accuse un retard considérable.
Les femmes souffrent de manière disproportionnée de la tendance générale à l'accaparement des terres au Kenya, souvent liée à des expulsions par le gouvernement à des fins de développement ou de conservation des forteresses.