Des contrôleurs communautaires sont prêts à surveiller les activités d'exploitation forestière illégale et les violations des droits.
31 août 2016
Plus de 60 représentants des communautés ont récemment été sélectionnés au Ghana, au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC) pour jouer le rôle d'observateurs indépendants dans la lutte contre l'exploitation forestière illégale.
Les communautés participantes ont exprimé leur volonté de lutter contre le fléau de l'exploitation forestière illégale, qui affecte constamment leur environnement et leurs moyens de subsistance. Chaque communauté a choisi des dirigeants et des observateurs représentatifs pour faire avancer le projet. Nos partenaires locaux, FoE-Gh, FODER et GASHE, forment actuellement ces dirigeants afin de les sensibiliser aux lois forestières et aux droits des communautés dans leurs pays respectifs.
"Cette formation nous permettra de mieux protéger nos forêts et nos maisons", a déclaré Marie Jeanne Mankouane, membre de la communauté du village d'Ampel, au Cameroun. "Avant, les exploitants forestiers profitaient de notre ignorance pour nous tromper. Maintenant, nous connaissons nos droits et notre communauté a une voix."
Les communautés participantes sont soutenues dans leurs efforts de plaidoyer
À la suite de la formation initiale des chefs de communautés et des observateurs sur la législation forestière et l'observation indépendante, les communautés ont exprimé le besoin d'être soutenues dans leurs initiatives de plaidoyer.
Nos partenaires de mise en œuvre aident les communautés à identifier leurs priorités en matière de plaidoyer, à élaborer des stratégies et à faciliter la représentation locale dans les processus décisionnels.
Cela permettra aux communautés locales de contribuer à la gestion des forêts et de mieux défendre leurs intérêts face aux projets d'exploitation forestière et autres industries extractives qui pourraient menacer leurs moyens de subsistance.
"C'est un bon projet car nos dénonciations ne sont plus bloquées et nous défendrons nos droits", a déclaré un représentant d'une communauté au Cameroun. Un autre porte-parole communautaire a expliqué pourquoi le projet a suscité un tel enthousiasme : "Dans le passé, nous avons été totalement exclus des décisions concernant nos forêts. Mais ce projet va nous aider à faire entendre notre voix".
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