En septembre prochain, alors que les dirigeants mondiaux et les ONG de protection de la nature se réuniront pour le Congrès mondial de la nature, les peuples autochtones qui se trouvent en première ligne de la déforestation seront une fois de plus tenus à l'écart du processus de prise de décision, alors que ces dirigeants préconisent davantage de zones protégées et de "solutions fondées sur la nature", deux solutions qui risquent fort de donner lieu à des violations des droits de l'homme et au plus grand accaparement de terres de l'histoire.

Un congrès alternatif et indépendant, "Notre terre, notre nature", se réunira juste avant pour s'opposer à ces fausses solutions et donner une tribune aux défenseurs des forêts en première ligne, qui ont souffert des prétendues "solutions vertes" et de la militarisation croissante de la conservation.

Ils y présenteront une autre vision de la conservation, qui fonctionne déjà, dans laquelle les peuples autochtones contrôlent leurs propres terres. Cette alternative s'appuie sur la diversité humaine et protège et améliore la biodiversité. Elle est antiraciste, anticolonialiste et ancrée dans une véritable justice sociale et climatique. Pour trouver des solutions réelles et pratiques aux crises de la biodiversité et du climat, nous devons écouter les peuples autochtones et décoloniser la conservation.

Le programme complet est disponible ici, et regardez la retransmission du congrès ci-dessous.